L’influence du workshop avec le photographe de mariage Victor Lax
En mai 2024, j’ai eu l’opportunité de participer à un workshop à Lyon avec un photographe de mariage à la renommée internationale : Victor Lax !
J’admire sa créativité, ses compositions originales et ses couleurs vives autant que ses photos en noir et blanc. Pendant deux jours, il nous a transmis les clés de sa méthode de travail. Je retiens notamment son expertise pour le choix des lieux de shooting couple qui peuvent vraiment surprendre. Son objectif : trouver un arrière-plan neutre en analysant en même temps les lignes de lumière.
Il travaille principalement avec un 35 mm et à 85 mm sur Nikon, ce qui est assez similaire au matériel que j’utilise sur Sony (35 mm et 90 mm macro). Il accorde également beaucoup d’importance aux photos, de transition, les instants entre deux moments.
J’ai cherché à mettre en pratique les informations apprises lors du mariage de ce couple sur la métropole Lilloise.
Qu’est-ce qu’un diacre ?
Le diacre est un ministre ordonné par l’évêque. Il a la possibilité de se marier tandis que le prêtre, quant à lui, vit le célibat. Les diacres peuvent célébrer certains sacrements, comme le baptême et le mariage. Par ailleurs, le diacre a généralement une activité professionnelle.
Le diacre qui a célébré ce mariage est lui-même marié et papa de plusieurs filles qu’il a lui-même marié. J’ai eu l’occasion de discuter avec lui, et il me racontait notamment qu’il était d’accord pour célébrer des événements avec des familles LGBT. Il a déjà eu l’occasion de faire un baptême pour un enfant avec deux mamans, ainsi que l’enterrement d’un homme qui avait été en couple gay pendant 40 ans.
Photographier les mains
Une quinzaine de personnes très proches était réunies pour ce mariage intimiste à l’église. Les quatre sœurs étaient témoins des mariés.
Durant la cérémonie religieuse à l’église de Carnin, j’ai cherché à varier les angles de prise de vue, à trouver des cadrages originaux (j’aime particulièrement la photo de couple auréolé), et à mettre en valeur les mains qui transmettent tellement d’émotions (que ce soit lorsqu’ils se tiennent par le bout des doigts, qu’ils attrapent ensemble la bougie symbolique, ou qu’ils se passent la bague au doigt…).
Travailler en binôme avec un second shooter
Sur ce mariage, j’ai travaillé avec Noémie en second shooter. En fin de première année de BTS photo au Havre, elle était venue réaliser son stage pendant un mois avec moi. Avoir un binôme m’a permis de pouvoir prendre des risques en me reposant sur elle pour effectuer le « safe shot » de la sortie d’église, tandis que je montais l’escalier pour capturer une image plus originale de la sortie des mariés.
J’ai déjà eu l’occasion de travailler en binôme à de nombreuses reprises lorsque j’étais vidéaste salariée au sein de l’éducation nationale, mais aussi sur un mariage avec mon conjoint. Par ailleurs, ma fille aînée a un œil exceptionnel et peut m’accompagner en prestation sur demande. D’ailleurs, je suis très fière des images qu’elle a déjà réalisées en autonomie totale alors qu’elle n’avait que 14 ans, et son travail a obtenu l’approbation de plusieurs grands photographes à qui j’ai montré ses photos anonymement.