Sauvegardez efficacement !

Les risques

A l’ère du numérique, il n’est pas rare d’entendre des personnes totalement désemparées d’avoir perdu tous leurs souvenirs, à cause d’un vol de matériel ou d’un crash technique. Que l’on soit professionnel ou non, quels sont les bons réflexes à prendre pour éviter de tels regrets ? Comment organiser sa sauvegarde pour se préparer au pire ? Avec les années et l’expérience (et particulièrement les mauvaises expériences !), j’ai développé certaines habitudes de rangement pour minimiser les risques.

Ma méthode d’arborescence

La première chose à faire est de trier régulièrement ses dossiers en établissant une méthode systématique. En ce qui me concerne, j’ai arrêté d’utiliser les bibliothèques (iPhoto/LR…) pour procéder manuellement. C’est le choix qui me convient actuellement le mieux, j’y reviendrai peut-être à l’avenir. L’essentiel est que chaque item (photo ou vidéo, mais ça s’applique également à tout autre document !) ait un nom personnalisé (évitez de garder les « IMG_01253 » !), et soit placé dans un dossier, correctement trié dans une arborescence prédéfinie.

Voici les étapes que je suis lorsque je rentre d’un shooting :

  • J’importe mes photos sur Lightroom, dans un dossier que je crée sur le SSD de mon ordinateur. Cela me permet de travailler plus rapidement lors des retouches.
  • J’ai opté pour des noms de dossiers qui commencent par la date au format AAAAMMJJ suivie des mots clés. Ainsi, peu importe la date de création du dossier, il est facile de trier dans l’ordre chronologique. Voilà ce que ça donne : « AAAAMMJJ Nom des personnes – Nom du lieu – Nom de l’événement ». Par exemple : « 20170331 Séance grossesse Julie au parc du Héron ».
  • Ensuite, lorsque j’exporte les photos depuis Lightroom, je choisis l’option Renommer en : paramètre personnalisé : {Nom de dossier} {Suffixe numérique d’origine}. Je prends également soin de remplir les métadonnées, et particulièrement d’ajouter des mots-clés.

 

La copie de sauvegarde

Une fois que les photos sont correctement renommées dans des dossiers définis, il est conseillé (et impératif pour les professionnels !) de faire des copies pour avoir une sauvegarde archivée ailleurs. Cette copie peut être sur un NAS, sur un disque dur stocké dans un autre lieu, ou sur un Cloud.

Puis, lorsque les photos sont traitées et livrées, je supprime tous les RAW de mon SSD (j’ai beaucoup de mal avec cette étape 😀 ! Mais je m’y force désormais…), et je garde les fichiers finaux en double sur d’autres disques. En ce qui concerne les fichiers les plus importants, je les conserve même en triple ! De cette façon, malgré les crashs techniques que j’ai pu avoir, je n’ai jamais rien perdu d’essentiel. Il m’est arrivé de perdre des fichiers RAW dont j’avais tout de même sauvegardé les JPG finaux ailleurs, ou des rushes vidéos dont j’avais déjà effectué le montage et exporté sur un autre disque.

Actuellement, 1To de mémoire ne coûte plus très cher. Autant en profiter pour archiver vos souvenirs et vos données importantes de façon sécurisée ! Qui plus est, il existe des Cloud illimités. Vous pouvez même optez pour une solution gratuite, comme Google Photos qui propose une offre illimitée pour les JPG en haute définition.

 

La sauvegarde physique

Enfin, je prends une dernière précaution pour mes souvenirs personnels : les tirages ! Je n’ai pas assez de murs pour accrocher tous les tirages d’art que j’aimerais faire. Mais chaque année, je prends une journée pour sélectionner toutes les photos les plus importantes de ma famille et en sortir un livre photo. Non seulement cela m’apporte une sauvegarde supplémentaire, mais cela donne une autre dimension aux photos. Avec le temps, on s’aperçoit d’ailleurs que ce sont finalement les seules photos que l’on regarde encore aujourd’hui, alors qu’on ne retourne jamais voir les numériques. Le format « livre » est par ailleurs très agréable à feuilleter, et permet une mise en page dynamique qui rassemble chaque grands moments de notre quotidien.

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